Que tu souhaites gérer ta stratégie de content marketing en interne ou déléguer la création de contenu à un prestataire, tu vas te confronter à la même problématique : te constituer une équipe de choc. Un panel de professionnels compétents – et sympa – capables de comprendre tes objectifs, les traduire en une stratégie de contenus adaptée et les atteindre en temps décent (tu as vu, je n’ai pas dit record !). Une mission d’envergure, bien trop lourde, pour être tenue à bout de bras par un alternant, plein de bonne volonté, mais malgré tout junior. Aujourd’hui, j’enfile ma casquette de super RH – blague, je n’ai pas une tête à chapeau – pour décrypter avec toi le qui fait quoi du content marketing. Fais chauffer les cartes de visite, nous sommes partis pour les présentations. Onbording immédiat !

- Note aux exigeants : je vais écrire « il », mais évidemment, c’est peut-être « elle ». Avant d’être gnagnagna, laisse-moi te rappeler que l’écriture inclusive est relativement laborieuse au clavier et que, grammaticalement parlant, le masculin l’emporte toujours sur le féminin. Souris, je ne suis pas l’Académie Française, je suis une grosse feignasse ! -

Brand Manager, le capitaine pénible

Brand Manager épanoui

Le Brand Content Manager est le garant de l’identité de la marque. Un pied au marketing, l’autre à la production de contenu, il a un objectif en tête : délivrer le bon message, à la bonne personne, au bon moment. Pour cela, il est focus sur la congruence. Contenu rédactionnel, visuel, vidéo, wording, tout doit être aligné de la conception à la diffusion. Il pense audience, il agit objectif, il milite valeurs. Son rôle est tout bonnement stratégique, puisque c’est lui qui donne le ton, bat le rythme et tient la mesure. Il dit où, il dit quoi, il dit comment et avec qui. C’est le chef d’orchestre. C’est aussi lui qui contrôle les dérapages et remet de l’ordre quand il voit arriver la sortie de route.

Compétences clés :

Le brand manager idéal est un profil expérimenté. Suffisamment rigoureux pour décrypter les analytics et assez créatif - pour ne pas dire perché - pour voler au-dessus de la mêlée. Vision panoramique et caractère bien tranché requis. Savoir dire non devient une qualité, oser sortir des sentiers battus un indispensable. Une main de fer dans un gant de velours. Pas l’inverse !

Quand le faire intervenir ?

Si tu peux en avoir un sous le coude au quotidien, c’est bonheur. A défaut, mieux vaut faire appel à ses compétences en début de mission, afin qu’il trace la ligne éditoriale en fonction de tes objectifs et ressources. Il posera sa patte sur ton territoire de marque, et tout en découlera. Plus tard, il va se sentir obligé de tout remettre en question pour aligner les pièces du puzzle. Et tu ne vas pas aimer ça !

Son mantra :

« Tu as fumé Michel, on est complètement en marge du spectre de la vision socle ! »

Content manager, le roi du Trello

content manager sous contrôle

Le Content Manager est le soldat en chef des rédacteurs, qu’ils produisent du contenu SEO ou soient centrés sur le storytelling. Chef de projet dans l’âme, sa mission est de guider la production de contenus et de coordonner les différents intervenants. Roi du planning éditorial, il fait en sorte que les contenus soient rédigés, publiés et diffusés en accord avec le brief. Il est également force de proposition sur les sujets à traiter. Pour cela, il va intégrer tes objectifs, mais aussi les tendances du marché, les questionnements clients, les mots-clés qui font l’actualité. Il jongle avec tout un tas d’outils pour monitorer, s’assurer que la technique et le message avancent dans la même direction. C’est également lui qui part à la rencontre des différents corps de métier pour faire remonter l’info et la transformer en quelque chose de lisible et palpitant.

Compétences clés :

Idéalement, le Content Manager a un passé de rédacteur, peu importe son penchant. Avant d’être manager, il a besoin de connaître les fondamentaux techniques du métier. La rigueur et le goût de l’organisation sont essentiels pour faire tourner la machine. Un bon content manager est aussi un petit être curieux, toujours à fureter ici et là. Il aime comprendre, et encore plus transmettre C’est lui qui fait rigoler les copains à la machine à café pour leur soutirer des infos, qu’il s’empressera de remonter à qui de droit. Ca circule, ça vit, c’est son job ! Accro à son téléphone, il jongle avec les contraintes des uns et des autres pour que ça soit fluide, même si, lui, il sue à grosses gouttes pour ça ! En deux mots, réactif et débrouillard.

Quand le faire intervenir ?

Dès lors que tu atteins un certain volume de contenus à produire, et donc de rédacteurs à faire travailler simultanément, le Content Manager devient une pièce maitresse au bon déroulé de la mission. C’est le coordinateur et l’inspecteur des travaux finis. S’il lâche la barre, c’est le chaos. D’autant plus, si la stratégie éditoriale définie nécessite de multiplier les formats et les compétences. Si tu travailles avec une agence, c’est aussi lui qui fera la liaison entre toi – client – et la team contenu. Il relaie les infos et s’assure que tout soit publié en temps et en heure. Difficile de faire l’impasse !

Son mantra :

« Le sujet est méga tendance sur les réseaux, il me faut le même en mieux pour hier matin. Pourquoi tu es encore là ?! »

Rédacteur SEO, le psychopathe du keyword

rédacteur ghostwriter

Sans surprise, le rédacteur SEO est la personne qui se met au service de tes objectifs de référencement, versant contenu. Main dans la main avec la team SEO, il rédige les contenus qui ont vocation à favoriser l’indexation sur les mots-clés préalablement définis. De fait, il va plutôt s’atteler aux formats traditionnels comme les articles de blog, les pages piliers, les fiches produits (ce qui se discute !) et les contenus evergreen. Il maitrise parfaitement l’aspect technique de la rédaction et ponctue son texte de balises H1, H2 et compagnie. Il livre toujours avec ses titles et ses méta descriptions et passe chacun de ses écrits sur un optimiseur de texte afin de s’assurer d’avoir la structure et le wording optimum. Rédacteur avant d’être SEO, il n’en oublie pas ses lecteurs et s’efforce malgré tout de trouver le juste équilibre entre optimisation sémantique et pédagogie. Une main sur le moteur, l’autre sur le dictionnaire des synonymes, le rédacteur SEO est, évidemment, passablement allergique au copié-collé !

Compétences clés :

Généralement au service de plusieurs projets, le rédacteur web SEO a pour principales qualités son esprit de synthèse et sa curiosité. Plus proche des intérêts du lecteur que de ceux du commanditaire, il produit du contenu généraliste, ce qui ne veut pas dire générique. Plus que sa spécialisation sur une thématique, c’est sa capacité à comprendre, intégrer, transmettre qui fait la différence. En veille permanente, il se tient à jour sur les évolutions SEO et ajuste ses techniques métiers en conséquence. Réactif, il est rarement atteint du syndrome de la page blanche et respecte les délais imposés sans passer des jours à peaufiner un article. Comme ce n’est pas un bloggeur, il ne prêche pas pour sa paroisse et enfile, sans gêne, le costume d’un autre. Le ghostwriting ne lui fait pas peur, tu peux aisément t’attribuer tout le mérite en signant son article de ton nom !

Quand le faire intervenir ?

Deux options pour jouer la carte du rédacteur SEO. En lancement de projet, si tu décides de concentrer ta stratégie de contenu sur le SEO. En constituant un pôle de rédacteurs web, tu peux publier un important volume de contenus en un temps relativement court. Technique complémentaire, la jouer plus soft, en publiant moins mais mieux, sur un rythme déterminé lors de la définition de ta stratégie de contenu. Mon petit conseil : lorsque tu as trouvé un rédacteur qui te va bien, préserve-le. Tu éviteras la rupture stylistique que tes lecteurs percevront.

Son mantra :

« Hey les gars, c’est qui qui a eu 102% au score d’optimisation ? La question, elle est vite répondue ! »

Copywriter, le conteur moderne

copywriter modeste 

Résolument marketing dans son approche métier, le copywriter est un rédacteur qui aime – et qui sait – raconter des histoires. Son truc, c’est embarquer le chaland pour créer de l’émotion, le faire vibrer et évidemment passer à l’action. Maître en storytelling, il pose ses petits CTA ici et là, l’air de rien. Toujours un bon mot d’avance, il a le verbe efficace. On lui confiera donc plus volontiers des contenus à destination plus commerciale : emailing, newsletter, article auto-promo, livre blanc… A la différence du rédacteur SEO, le copywriter se concentre davantage sur les personae et les techniques de persuasion. Il déroule son argumentaire pour convaincre et engager, plus que pour faire de la pédagogie.

Compétences clés :

Un copywriter efficace est avant tout un communiquant. Il a besoin de maitriser sa cible, le produit et les éléments de langage de l’entreprise pour faire mouche. Là où le rédacteur SEO cherche à gagner des positions, le copywriter compte les conversions. Il veut faire mouche, en un minimum de mots. Pour cela, il n’hésitera pas à jouer de nos biais cognitifs pour rendre le contenu plus immersif, l’expérience plus waouh. Il est rare de faire cohabiter rédacteur SEO et copywriter dans un même corps, tout simplement parce qu’ils n’ont pas la même conception du monde digital.

Quand le faire intervenir ?

Le copywriter est sollicité moins souvent que le rédacteur SEO mais produit des contenus à plus forte valeur ajoutée et plus durable pour le positionnement de l’entreprise. C’est lui qui va poser cette petite phrase qui, l’air de rien, finira sa course en sticker sur le mur de l’open space. Parce que ça sonne bien et que tout est dit. En 3 mots. C’est sa magie à lui ! Il est donc facturé plus cher, et potentiellement, plus rentable à terme. Moins vite, plus loin…

Son mantra :

« Il était une fois l’histoire d’un gars qui avait la plus belle, la plus grosse, la plus maou. Je ne veux pas me vanter, mais clique pour voir ! »

Relecteur, le traqueur de coquillettes

Relecteur bonheur !

Personnage de l’ombre, le relecteur est le grand oublié de la team contenu. Pourtant, il est tout bonnement essentiel, car c’est lui, qui va débusquer les boulettes, les coquilles, les erreurs de syntaxe, les incohérences, les erreurs de ponctuation, les fautes, et tout ce que tu ne vois plus quand tu relis ce que tu viens de rédiger. La légende dit qu’il faut relire 7 fois son contenu avant de le publier. Un rédacteur sérieux assure les 3 premières : une fois pour la forme, une fois pour le fond, une fois à voix haute ; le relecteur-correcteur prend le relai sur les 4 suivantes !

Compétences clés :

Incontestablement, une parfaite maitrise de la langue et ses subtilités. Fatalement pointilleux et rigoureux. Potentiellement, un poil agaçant ! Lorsque le fond du sujet requiert une certaine technicité, il est aussi intéressant de confier cette mission à un fin connaisseur qui met en lumière les nuances qui garantissent la qualité du contenu.

Quand le faire intervenir ?

Idéalement, avant chaque livraison. Toutefois, il faut garder en tête que cela représente un budget supplémentaire, répercuté sur le prix global de la prestation de rédaction.

Son mantra :

« Heu Martine, il semble que vous ayez omis que l’exception fait la règle. Le Bescherelle n’a pas été inventé pour caler vos étagères !... »

Les +1 du content marketing

L'union fait la flamme !

Si tu parviens à réunir tout ce petit monde, ou a minima, les solliciter au bon moment, c’est déjà une très belle réussite. Et le gage que tu t’investis pleinement dans ta stratégie de contenu. La conviction étant là, le succès sera nécessairement au rendez-vous. Cela dit, tu risques d’en vouloir toujours plus, et c’est tant mieux ! Il faudra alors élargir encore un peu le champ des compétences à mobiliser afin de créer des formats top qualité.

Parmi eux :

  • Un référenceur : qui saura amplifier la portée de tes contenus SEO en les enrobant d’une fine stratégie de netlinking et d’une surcouche de techniques de référencement.
  • Un graphiste : qui complètera le mot par l’image et imprimera ton identité visuelle
  • Un community manager : qui portera la bonne parole sur les réseaux et fera raisonner ton brandvoice de part en part
  • Un photographe : qui soignera tes packshots et donnera de la matière à ta team content
  • Un vidéaste – monteur : qui te fera accéder au niveau supérieur de la vidéo avec l’appui de ton copywriter scénariste
  • Un podscaster : qui saura capter l’attention par la voix et porter un message plus authentique, moins commercial

Avec son réseau de freelances expérimentés, Limi peut t’aider à recruter ta team de choc ! De la définition de ta stratégie de brand content à la mise en ligne de tes contenus illustrés, nous avons à disposition un vaste panel de compétences pour servir tes objectifs content marketing. C’est facile, ça se passe juste là. Tu peux aussi m’envoyer un gentil mail pour que l’on se programme un café brief. A très vite !